2013 Vénézuéla


Du 23/02 au 10/03/2013, une magnifique aventure au Vénézuéla

Pourquoi le Venezuela ? Grâce à nos amis, Monique et Réjean, Canadiens, amis de mes parents d’abord, que j’ai eu ensuite le plaisir d’accueillir chez moi il y a quelques années. Monique et Réjean habitaient au Canada l’été et au Venezuela l’hiver, sur l’île de Margarita.

Nous avions envie de visiter un pays d’Amérique du Sud, Monique et Réjean étaient à Margarita, c’était donc parti pour le Venezuela ! Mais qu’aller voir au Venezuela en plus de Margarita ?

Nous connaissions l’histoire écrite par l’auteur de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle, « Le Monde Perdu ». Une histoire adaptée au cinéma qui parle d’une montagne inaccessible sur laquelle existe encore les derniers dinosaures.

La montagne de ce roman fantastique est le Roraïma, qu’il découvrit lors d’une conférence donnée à Londres par un explorateur, le Colonel Percy Fawcett. Il était évident que nous devions donc aller voir ce fameux Roraïma. Mais quoi encore ? Après quelques recherches sur les sites de voyages, nous avons trouvé de belles photos de bancs de sables blancs dans les Caraïbes, au large des côtes du Venezuela avec comme point d’orgue l’île de Gran Roque. Los Roques est un archipel d’à peu près 350 îlots situé à 130 km des côtes Vénézuéliennes. Du bleu lagon, du blanc, des plages de rêve. C’était parti pour Los Roques.

Organisation

Partir en pays inconnu, sur un nombre de jours restreint, oblige à une bonne organisation.

Par l’intermédiaire du site Evaneos, je suis mise en relation avec l’agence Tucaya. Avec eux, en quelques semaines, nous mettons sur sur pieds notre périple. Deux temps forts, le trek avec un équipement spécial et la mer avec un autre équipement donc hors de question de transporter masques et tubas sur le Roraïma. Nous arrivons à nous entendre avec l’agence afin de leur déposer nos affaires de plage lors de notre arrivée à Caracas puis effectuer un échange après notre retour du Roraïma et avant départ pour Margarita, à notre deuxième passage à Caracas.

Le Roraïma est partagé entre le Venezuela, le Brésil et le Guyana, il est

délimité par des falaises d’environ 1000 m de haut et est aussi nommé
« Tepuy », qui veut dire plateau. Il se trouve dans le parc protégé National

Canaima, fait partie de la Sierra de Pacaraima, dans la région des plateaux ou Tepuy de la Gran Sabana.

Notre trek se fera donc en compagnie d’un guide francophone et d’un porteur Antonio. Il nous est conseillé de prendre un sac à dos avec un minimum d’affaires ainsi qu’un tapis de sol pour dormir, 7 kg maximum. La tente et les denrées seront prises en charge par notre porteur, un indien Pemòn du village Paraitepui. Autant dire que ce fut un casse-tête et un exercice intéressant de faire entrer dans un sac à dos tout le nécessaire pour 6 jours. Nous n’avons pris que le nécessaire de toilette en mini-doses, des lingettes, pantalon,T-shirt, slip et chaussettes de rechange, trousse d’urgence, piles de rechange, lampes frontales, K-Way, veste, chapeau, lunettes de soleil, crème solaire et nos papiers. Le tout dans des sacs étanches sans oublier ce qui fut le plus lourd à porter pour Jean-Marc, l’appareil photo et ses optiques.

23/02/2013 Départ pour CARACAS

Ce matin là, sur la route vers Marseille, la neige est tombée et l’indicateur de température affiche -6 degrés.

Nous avons décollé de Marseille le 23/02/2013 à 11h00 pour Lisbonne au Portugal avec la compagnie TAP.

Et enfin, nous sommes arrivés à Caracas à 20h55.

À notre arrivée à Caracas, notre agence de voyage nous attend et nous conduit à notre hôtel. Il y règne une ambiance spéciale. L’hôtel est en ville, le bâtiment est entouré de grilles très hautes et des gardiens veillent. Les gens n’ont pas l’air détendus et l’ambiance n’est pas cordiale. Nous sommes conduits dans notre chambre. Une chambre dont la fenêtre qui donne sur la route a été murée et la fenêtre qui donne sur la cour intérieure a des barreaux. Nous avions entendu parlé de l’insécurité qui régnait à Caracas, visiblement, ce ne sont pas de simples rumeurs. Nous devons retrouver notre agent le lendemain matin pour un retour à l’aéroport et prendre un vol vers Bolivar au centre du Vénézuela. De Bolivar, un chauffeur nous attendra pour nous conduire à Paraitepuy, lieu de départ de notre trek.

Le lendemain matin, après le petit-déjeuner, nous sommes embarqués dans une voiture pour nous conduire à l’aéroport. Arrivés à l’aéroport, nous y retrouvons notre agent complètement affolé car nous ne l’avions pas attendu à l’hôtel et prendre n’importe quel taxi pourrait être dangereux au Venezuela. Nous avons retenu la leçon: dorénavant, aucun transport en dehors de ceux prévus par l’agence.

24/02/2013 Vol Caracas – Puerto Ordaz et route vers le Sud

Arrivés à Puerto Ordaz, notre agent de voyage nous attend avec un gros 4X4 pour nous emmener vers le sud. Environ 700 km nous attendent depuis Puerto Ordaz pour rejoindre la base du RORAÏMA, à travers la région des chercheurs d’or d’EL CALLAO avec une étape dans une petite auberge pour la nuit.

Non, nous n’avons pas beaucoup dormi…..

Beaucoup de gros 4X4 au Venezuela, là où le plein d’essence coûte moins cher que le journal quotidien.

La route défile en un long ruban au travers des paysages sauvages et verdoyants du Vénézuela.

La route est belle et bien entretenue.

Enfin, nous arrivons dans la grande plaine, LA GRAN SABANA dans laquelle se trouve le parc national CANAIMA, là où nous trouverons le RORAÏMA.

Nous poursuivons vers le sud..

De loin, nous apercevons quelques grandes chutes d’eau que nous n’avons malheureusement pas le temps d’aller visiter.

Les TEPUYS sont là, nous arrivons à les distinguer malgré les nuages abondants et menaçants. Les Tepuys sont des hauts plateaux aux rebords particulièrement abruptes, ils ressemblent, en fait, à des tables. Le Roraïma est un de ces Tepuys.

Nous faisons escale pour la nuit, au sein du parc national CANAIMA, dans une auberge tenue par des indiens, spartiate mais le nécessaire est là et une bonne nuit de repos nous fait le plus grand bien. Au matin, nous continuons notre périple vers le Roraïma.

Aéroport de Puerto Ordaz

Image 1 parmi 12

Aéroport de Puerto Ordaz, centre du Vénézuela

25/02/2013 Vol Caracas – Puerto Ordaz et route vers le Sud

Nous repartons au matin et laissons le ruban de route pour la piste, en direction de notre prochain campement.

Poursuite de la route vers le sud à travers la Grande Savane.
Puis nous empruntons la piste de terre qui nous amènera à la communauté de Paraitepuy, point de départ du trekking où nous préparerons le matériel et la charge.

Nous ne pensons plus à rien, qu’au moment présent, tout absorbés par la découverte.

Nous faisons ce trek avec un guide et un porteur, notre guide parle espagnol et français, notre porteur est un indien de la réserve naturelle de Canaïma qui parle aussi espagnol.

Nous laissons derrière nous Paratepuy et partons avec notre guide et notre porteur. Il faut noter que même si nous sommes perdus au fin fond du Vénézuela, les signes du commerce international sont là, un trampoline de la marque Décathlon est là !

Nous croisons un couple d’Aigles Mexicains ou Caracara du Nord. Oiseau emblème du Mexique.
Le Roraïma, vu d’ici est impressionnant mais nous ne nous posons même pas la question de savoir si nous pourrons le faire ! Nous y sommes, allons voir ! L’agence de voyage nous avait préconisé un maximum d 10kg à porter avec nos sac à dos.
J’avais en tout et pour tout 9 kg, au bout de 5 km, notre guide m’a délesté de 2 kg…. Lui-même portait déjà un sac de 20 kg et notre porteur devait en avoir 50. Notre porteur était, lui, particulièrement incroyable, il avait un sac à dos en osier et des crocs. Il grimpait comme si rien n’était, habitué depuis tout petit à aider les touristes à monter leur tente et nourritures au sommet.

Nous passons une première nuit en tente, au sein d’un village indien, dernière étape avant le départ à pieds.

La plaine est vaste, à perte de vue et contrairement à la veille, le temps est sec et beau, c’est un soulagement avant notre première nuit en tente.

C’est parti !

Image 1 parmi 11

C’est parti !

26/02/2013 Premier grand jour de marche vers le Roraïma

Après cette première nuit en tente et un bon petit-déjeuner, pliage des tentes et départ pour une nouvelle journée de marche.

Si la veille, le dénivelé n’était pas bien élevé, cette nouvelle journée s’annonce différente.

Cette journée de marche s’achève dans la bonne humeur.
Nous sommes épuisés, nous avons dû faire une quinzaine de kilomètres en côte sur les contreforts du Roraïma.

Au campement, les touristes se croisent pour la nuit, eux descendront demain et nous, nous monterons.Une des jeunes femmes est particulièrement marquée par les piqûres de moustiques ou autres insectes.
Heureusement, nous sommes arrivés armés jusqu’aux dents contre ces nuisances !

Après une bonne nuit, un bon petit dej

Image 1 parmi 14

Après une bonne nuit, un bon petit dej

27/02/2013 Ascension du Roraïma

Oh que le lendemain est difficile !
Mais c’est reparti dans la joie et la bonne humeur.
Jean-Marc a pris quelques photos matinales.

En milieu de journée, nous avons un mur sur notre droite, impressionnant, haut et lisse. Le chemin que nous suivons n’est pas large mais nous ne nous sentons pas en danger.
Petit bise au mur pour adoucir la montagne et on y va.

Nous y sommes presque !
Plus que quelques efforts et nous découvrons un paysage étrange, fait de roches noires, rondes et usées par les vents et les pluies.

Des chemins de sable rose courent entre les rochers.
Le Roraïma fait partie des plus vieilles terres émergées de la planète et c’est un autre monde.

Nous découvrons des cristaux de quartz rose un peu partout et quand le chemin sur lequel nous avançons en est couvert, c’est féérique ! Malgré la pluie et le brouillard….

Fin de cette journée de grimpe.

Nous sommes arrivés sur le plateau sans dégâts mais nous avons perdu notre porteur Antonio, arrivé bien avant nous mais qui a conservé ses écouteurs et sa musique à fond, ce qui fait qu’il n’entend pas le talkie-walkie de notre guide qui tente de l’appeler désespérément.

Le plateau du Roraïma est grand.

Tonio a répondu, nous le rejoignons, les tentes sont montées et à l’abris d’une falaise. Nous sommes épuisés, trempés, mais heureux d’être là.

Nous avons pu voir que le sol était jonché de cristaux de quartz blanc sur des lits de sables rose, une vrai splendeur et totalement magique.

Je profite de de la pluie et d’une petite cascade pour me laver enfin les cheveux, toute habillée, je me sèche, nous buvons une soupe chaude et dodo jusqu’au lendemain.

L’ascension

Image 1 parmi 51

L’ascension

28/02/20213 Exploration du plateau du Roraïma

Après une bonne nuit de repos, nous nous sommes réveillés d’attaque pour visiter cet immense plateau.

Nous avons pu rencontrer de superbes plantes carnivores en fleur et d’autres espèces.

Nous découvrons ce que l’on appelle des « marmites », trous dans les roches creusés par les vents et les pluies depuis des milliers d’années, qui se sont remplis d’eau claire et dont le fond est recouvert de cristaux de quartz qui brillent au soleil.

C’est une féérie ! Une autre planète. Il faisait juste un peu frais pour s’y baigner….

Le Tepuy voisin émerge des nuages et voilà que quelques minutes plus tard, il apparaît clairement.

Je suis impressionnée par la diversité de plantes et des fleurs et je guette le fameux dinosaure, celui du « Monde perdu » mais je ne le trouve pas, ce monstre endémique du Roraïma. Et puis voilà que notre guide le trouve enfin, le monstre endémique du Roraïma est en fait une petite grenouille noire. Une minuscule grenouille qui tient dans le creux de la main mais que l’on ne trouve qu’ici.

Nous trouvons aussi le sommet le plus haut du Roraïma, sur lequel Jean- Marc a déposé une pierre de plus, faisant gagner quelques centimètre à cette magnifique montagne qui atteint 2810 mètres.

Nous sommes très fiers d’avoir réussi à grimper jusqu’ici pour bénéficier de ce paysage exceptionnel.

C’est l’heure de se coucher, de se reposer, car le lendemain, descente du Roraïma.

La descente sera difficile car nous la faisons en seul jour.

Au petit matin

Image 1 parmi 45

Au petit matin, vue sur les depuis d’à coté

01/03/2013 Redescende vers le campement indien

Descente calme mais rapide du Roraïma.

Jean-Marc n’est pas vraiment en grande forme, si nous n’avons pas encore été malade jusqu’à maintenant malgré des conditions de vie inhabituelles pour nous, et bien c’est fait et c’est maintenant pour mon chéri.

De plus, la descente est difficile pour les genoux.

Nous arrivons au campement près de la rivière Tek, dans laquelle nous pouvons nous rafraîchir et dodo.

Départ sur les chemins de sables roses

Image 1 parmi 16

Départ sur les chemins de sables roses

02/03/2013 Marche pour Paratepuy et voyage en voiture pour Puerto Ordaz

Nous reprenons notre marche pour rejoindre Paratepuy où un 4X4 avec chauffeur nous attendent.

Nous laissons là notre guide et notre porteur, tristes de nous séparer, ces quelques jours ont été si merveilleux et nous les avons vécu ensemble, ça créé des liens.

Nous partons pour 8 heures de voiture, notre chauffeur est jeune et a un fort accent allemand mais il est né au Vénézuéla aussi, nous n’avons pas pu nous empêcher de penser au nazis qui sont venus se cacher en Amérique du Sud et nous nous sommes imaginés être en présence d’un fils de nazi.

Arrivés à Puerto Ordaz, nuit réparatrice à l’hôtel, un vrai bonheur de retrouver le confort d’un lit même si je dois avouer que la fatigue nous permettait de bien dormir n’importe où !

Retour à plat vers Paratepuy

Image 1 parmi 9

Retour à plat vers Paratepuy

03 au 05/03/2013 Transfert à Caracas puis séjour à Margarita

Nous reprenons l’avions vers CARACAS où, sans attendre, nous échangeons nos bagages de trek contre nos bagages de plage auprès notre correspondant de l’agence TUCAYA et reprenons l’avions, direction MARGARITA.

MARGARITA où nous allons retrouver les amis Canadiens de mes parents, Monique et Réjean.

Nous voilà dans notre immense hôtel. Un hôtel avec un petit air « Stalinien ». Lors de notre descente du Roraïma, le soleil était plutôt intense et nous avons un peu brulé sur le visage. Ce petit séjour en All Inclusive est le bienvenu.

Sauf qu’un événement imprévu arrive, le décès de Hugo Chavez. À partir de là, les choses n’ont plus vraiment suivi le cours prévu.

Les restaurants de l’hôtel ont fermé, 1 seul est resté ouvert. Au décès du président, le gouvernement a instauré la « Lei seca » pour 1 mois, ce qui veut dire, pas de vente ni consommation d’alcool. Des vacances saines, en plus !

Margarita, arrivée à l’hôtel

Image 1 parmi 9

Margarita, arrivée à l’hôtel

06 au 09/03/2013 Transfert à CARACAS et séjour à Los Roques

Nous avons pu reprendre un vol pour CARACAS où nous devions repartir aussitôt pour Los Roques mais là, plus de vol autorisé à décoller de CARACAS, à cause du décès de Chavez. L’agence nous a donc menés à l’hôtel HILTON de CARACAS pour une nuit.

La photo n’est pas très bonne car prise en soirée avec un iPhone 5 mais il est écrit, à l’entrée du restaurant de l’hôtel Hilton, « ZONA LIBRA DE ARMAS »,
Y a pas, c’est rassurant ! Sinon, l’hôtel était sympa….

Voilà, nous décollons pour Los Roques.
Un archipel de bancs de sable blanc avec une grand Île habitée, Los Roques.

L’avions que nous avons pris ne m’inspirait pas confiance car ses réacteurs étaient noirs, comme s’ils avaient brulé. Quand nous sommes arrivés à Los Roques, le pilote a dû se mettre debout sur les freins pour pouvoir s’arrêter avant d’atteindre la mer tellement la piste d’atterrissage est courte ! Mais qu’est ce que ce sera au décollage….

Nous voilà installés dans cette charmante posada, sur la plage, La GAVIOTA.

Nous avons masques et tubas pour aller faire peur aux poissons, même si je pense qu’ils ont l’habitude de voir trainer les humains.

Los Roques est un lieu de vacances à garder en tête, peu de monde, calme, joli, la mer, le sable, loin des foules.

Un petit paradis !

Notre hôtesse est une cuisinière hors paire ! Nous mangeons très bien, les pieds dans le sable, au bord de l’eau.

Le lendemain de notre arrivée, elle nous a préparé une glacière et nous avons pris un petit bateau qui nous a déposé sur notre petit banc de sable.

Nous avons masques et tubas pour aller faire peur aux poissons, même si je pense qu’ils ont l’habitude de voir trainer les humains.

Le pilote du bateau est reparti, nous laissant la consigne de le retrouver à 16h au même endroit, nous étions à l’heure de peur d’être oubliés.

Ce fut un moment de rêve, seuls, la mer, le sable blanc, les coquillages…. Un petit goût de bonheur, loin de tout souci.

Puis le 09/03/2013 est vite arrivé, dernier jour à Los Roques.

Encore un bain, une caresse aux 2 iguanes de la maison et retour à l’aéroport.

À Los Roques, il n’y a pas de route, c’est du sable, nous y avons vu une seule voiture, un pickup.

L’avion décolle, mais pour cela, il a doit reculer pour avoir toute la place.

Quand il met les gaz, derrière, le sable vole et les pélicans sont projetés en l’air.

Mais nous avons décollé !

Vue de l’hôtel Hilton à Caracas

Image 1 parmi 38

Vue de l’hôtel Hilton à Caracas

10/03/2013 Retour en France

Nous avons mis beaucoup beaucoup de temps avant de pouvoir monter dans notre avions de retour. Le pays était complètement désorganisé suite au décès de Hugo Chavez.

Nous avons passé 3 fouilles, fouilles de valises, fouilles au corps, payé une taxe pour pouvoir partir …. Bref 5 heures pour pouvoir monter dans l’avion avec des situations épiques et croustillantes….

Nous avons passé une nuit en avions avant de rejoindre Paris au petit matin.

Images liées:

, ,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *